De John Maddox à Elisabeth Bik : les sombres méthodes du lobby pharmaceutique

L’erreur fatale de John Maddox avec les travaux de Jacques Benveniste

Ayant suivi de près les travaux de Jacques Benveniste, directeur de recherche INSERM et découvreur d’une molécule majeure de l’allergie et l’inflammation, le PAF-acether, j’ai eu la chance d’avoir son aide pour solutionner mon allergie familiale de la peau, une « dermatite soi-disant séborrhéique sans séborrhée » décrite pour la première fois en 1887 à une époque où la fumée de tabac a commencé par envahir les lieux publics : https://www.bernardsudan.net/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie/

En 1975, après m’être appliqué sur l’avant-bras un patch contenant une macération de feuilles de cigare qui se révéla extrêmement positif, je commençais ma recherche afin de résoudre l’étiologie de ma réaction de la peau familiale pour en arriver à l’haptène nicotine du tabac confirmé avec le test de dégranulation des basophiles humains (TDBH de Benveniste, tabac et nicotine, Baso-Kit Mérieux) et confirmé également par deux autres laboratoires internationaux : Alain L. de Weck, Inselspital, Berne, Suisse avec l’anaphylaxie cutanée passive (PCA, lapin et cobaye, tabac et nicotine) ainsi que les IgE spécifiques tabac (Samuel B. Lehrer, Tulane University, USA). A cette époque, un autre test (Allergolam, Institut Pasteur) essayait de concurrencer celui de Jacques Benveniste sans succès, ce qui nous expliquera les jalousies à venir et les tentatives pour déstabiliser Jacques Benveniste.

Après la publication de Jacques Benveniste dans la revue Nature le 30 juin 1988 sur les hautes dilutions montrant une activité biologique sans molécule apparemment et visualisant un phénomène ondulatoire, les réactions incontrôlées de ceux qui voyaient mal le paradigme ambiant remis en cause déferla : https://www.researchgate.net/profile/Menachem-Oberbaum/publication/259974222_Human_basophil_degranulation_triggered_by_very_dilute_antiserum_against_IgE/links/548827e80cf2ef34478f0347/Human-basophil-degranulation-triggered-by-very-dilute-antiserum-against-IgE.pdf

La lettre de John Maddox, éditeur de Nature du 14 septembre 1988

Je voudrais donc revenir à cette année 1988 où la revue Nature tenta avec son directeur John Maddox de neutraliser les travaux de Jacques Benveniste en envoyant dans son laboratoire le trio composé de John Maddox lui-même, le magicien James Randi ainsi que le « chasseur de fraudes » Walter W. Stewart. Dans sa réponse du 14 septembre 1988 à mon courrier, John Maddox s’était piégé lui-même en me répondant que le TDBH de Benveniste, utilisé depuis une dizaine d’années en allergologie dans le monde entier et notamment à l’hôpital cantonal de Bâle, n’était pas en cause mais que seul le fait de découvrir un phénomène biologique sans molécules (nombre d’Avogadro) était en cause ! https://www.bernardsudan.net/jacques-benveniste-et-lerreur-fatale-de-john-maddox-editeur-de-nature/

Signaux radios en biologie numérique: un nouveau paradigme

Nous étions donc face à une sombre méthode du lobby pharmaceutique pour neutraliser les travaux originaux de Jacques Benveniste afin de continuer dans le même paradigme avec les résultats que nous connaissons : multiples scandales Vioxx, Midiator, etc. et de ne surtout pas continuer dans une recherche qui pouvait d’une part confirmer le phénomène de l’homéopathie et d’autre part favoriser la recherche en biologie numérique (digital biology) confirmée avec d’autres modèles couramment utilisés en biologie et notamment récemment avec les signaux radio de Covid-19 : https://www.bernardsudan.net/signaux-radio-de-covid19-comme-nouvelle-signature-biologique/

La condamnation de « Science et Vie » pour diffamation

Nous voyons ainsi que le trio infernal de Nature s’est ridiculisé dés le départ avec le magicien Randi et le « chasseur de fraudes » Walter W. Stewart qui ont disparu sans laisser de traces…comme tous ceux qui manœuvraient au service du lobby pharmaceutique ! Entretemps, les diffamateurs ont été condamnés :

Le prix Maddox pour retarder le changement de paradigme

Récemment, une certaine Elisabeth Bik s’est distinguée…en harcelant le Professeur Didier Raoult tout en « cherchant » une faille dans ses publications comme un certain Walter W. Stewart en 1988 afin de satisfaire le lobby pharmaceutique ridiculisé par l’efficacité de molécules anciennes comme l’hydroxychloroquine, l’azithromycine, l’ivermectine et bien d’autres notamment récemment les anti-histaminiques H1 : https://www.bernardsudan.net/potentiel-des-antihistaminiques-h1-et-infection-sars-cov-2-covid-19/

En cherchant bien on retrouve une bien curieuse distinction décernée à cette « chercheuse » https://fr.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_Bik

On voit ainsi que le lobby pharmaceutique qui voulait favoriser le remdesivir, coûteux, cardiotoxique et néphrotoxique et ses vaccins en phase 3 d’évaluation aux multiples effets secondaires a encore démontré sa face sombre et honteuse contraire à l’éthique médicale avec l’appui de certains « médecins » liés par des conflits d’intérêts agissant ainsi contre le serment d’Hippocrate !

On voit aussi que le lobby pharmaceutique répète la même stratégie qu’avec le trio infernal Maddox, Randi et Stewart avec maintenant Elisabeth Bik !

Madame Bik devrait chercher pourquoi les dermatologues décrivent depuis 1887 une soit-disant dermite séborrhéique sans séborrhée afin de maintenir des millions de consultation en dermatologie et la vente de millions de boîtes de corticoïdes car il s’agit de ne surtout pas perturber le lobby du tabac à l’origine de ce syndrome dermatologique alors qu’une solution simple et peu coûteuse existe avec les sels de la Mer Morte ridiculisant les dermatologues et le lobby pharmaceutique :

https://www.bernardsudan.net/dermite-seborrheique-et-medical-hypotheses-sans-hypotheses-medicales/

https://www.lulu.com/en/en/shop/bernard-sudan/vers-une-solution-de-la-dermite-s%C3%A9borrh%C3%A9ique/paperback/product-1kmyk492.html?page=1&pageSize=4

https://www.lulu.com/en/en/shop/bernard-sudan/vers-une-solution-de-la-dermite-s%C3%A9borrh%C3%A9ique/ebook/product-1z42vekn.html?page=1&pageSize=4

Bernard SUDAN
Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, « Nicotine and Immunology » in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net

https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

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