Les essais cliniques « sauvages »…de l’industrie pharmaceutique !

Les essais cliniques « sauvages »

Suite aux interventions de la ministre de la santé et de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), certains médias qualifient d’essais cliniques « sauvages » les décisions de certains patients de ne plus suivre leurs traitements jugés non efficaces et de plus non remboursés contre les maladies d’Alzheimer et de Parkinson:

https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/essai-clinique-sauvage-nous-n-avons-donne-aucune-consigne-aux-patients-declare-le-professeur-joyeux-1188351.html

on peut se poser plusieurs questions légitimes quant à la gestion de l’information scientifique objective de la recherche et du développement de certains traitements.

Le procès du Mediator

Le procès du Médiator nous montre combien il faut rester prudent car une extension de l’indication d’un médicament à des fins mercantiles peut mener à des catastrophes sanitaires malgré les « essais cliniques » officiels menés ou financés par le laboratoire pharmaceutique :

https://www.mediapart.fr/journal/france/220919/mediator-le-proces-d-un-laboratoire-et-de-l-etat

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Essai clinique « sauvage » du levothyrox

On peut citer aussi les essais cliniques de masse et « sauvage » en modifiant la formulation de médicaments comme le lévothyrox sans informer les patients et leurs médecins traitants alors que les réactions de la ministre de la santé et de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ont été bien tardives…:

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/medicament/levothyrox-une-etude-interroge-sur-le-caractere-substituable-des-deux-formules

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Les essais cliniques « sauvages » avec le Valsartan

Le récent exemple de la contamination du valsartan, une molécule contre l’hypertension produite dans des régions lointaines pour des raisons financières de profit est éloquente également comme test « sauvage » sur des patients innocents :

https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/mitteilungen/erneut_verunreinigunginvalsartan-medikamentengefunden.html

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Les dermatologues

Les exemples sont nombreux et je voudrais citer ma propre recherche privée suite à l’incapacité des dermatologues à trouver une solution simple et sans effets secondaires à ma dermite soi-disant séborrhéique familiale.

Après des effets secondaires redoutables avec l’utilisation de dermocorticoïdes notamment fluorés sur le visage, j’avais développé un acné des corticoïdes qui fut traité par des tétracyclines sur plusieurs mois, j’ai décidé à cette époque lointaine de ne plus voir de dermatologues peu concernés par cette recherche et donc de prendre en mains ma propre recherche en identifiant l’agent étiologique responsable, l’haptène nicotine dans la fumée de tabac passive :

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2019-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

Ma crème de cromoglycate de sodium

Ainsi, j’ai développé une crème de cromoglycate de sodium qui s’est avérée très efficace et mon observation fut publiée dans la revue Cutis en 1980 par le rédacteur en chef, le dermatologue Jean-Paul Escande de la clinique Tarnier :

cutiscromoglycate

Une telle crème pouvait alors aider de nombreux patients et il ne se passa rien…les dermatologues préférant continuer à prescrire des corticoïdes à long terme provoquant des symptômes de dépendance chez des milliers de patients qui essaient difficilement de se sevrer et de s’entraider sur Facebook !

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C’est seulement depuis ces dernières années que plusieurs groupes de recherche clinique anglo-saxons testent avec succès une telle crème… :

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/041118/une-alternative-aux-corticoides-locaux-existe-depuis-quarante-annees

Début 2010, j’ai eu la chance de tester un pain dermatologique et une crème à base de sels de la Mer Morte, donc un traitement naturel qui s’est avéré très efficace et sans effets secondaires contrairement aux dermocorticoïdes…et j’ai donc publié mon observation et résumé mon histoire dans un récent livre :

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Ainsi, j’ai cherché en tant que patient le traitement le plus logique et le plus simple suite à mes travaux de recherche privée (32 années responsable de laboratoire en toxicologie et pharmacologie dans l’industrie pharmaceutique à Bâle…) et les patients qui étaient et sont intéressés par mes travaux et observations prennent eux-mêmes leur décision personnelle d’aller ou non vers cette possibilité de traitement naturel : les commentaires sur mon livre sont d’ailleurs éloquents… :

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En conclusion je n’ai plus vu de dermatologues depuis quarante années…et je suis heureux !

Bernard SUDAN
Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, « Nicotine and Immunology » in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net

https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

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